Après la découverte des unités préscripturales en maternelle, et le traçage des premières lettres bâtons, l'enfant va apprendre en primaire à former des lettres cursives, et à les relier entre elles pour écrire des mots et de phrases. L'automatisation progressive du geste de l'écriture lui permet ensuite de réduire le coût attentionnel nécessaire à la production elle-même, et ainsi d'accélérer le rythme et de se concentrer sur le contenu des écrits (expression écrite, orthographe).
Si l'une des étapes pose problème, l'automatisation est compromise:
Au collège et au lycée, le rythme s'accélère. Les textes sont plus complexes, une reflexion soutenue est demandée en même temps que la production, l'élève doit prendre des notes... Autant de changements qui laissent les jeunes se précipiter pour répondre à la demande. Souvent la qualité de l'écriture et de la présentation se dégradent, des douleurs s'installent, ou les jeunes se sentent démunis devant la masse de production demandée. Autant de changements qui peuvent perturber les jeunes et les inciter à se précipiter pour répondre à la demande amenant une dégradation de la qualité de l'écriture et de la présentation. S'ils ont réussit à se débrouiller à l'école primaire, ils se sentent démunis au collège ou au lycée face aux demandes des professeurs. Et s'ils n'arrivent pas à noter les cours en entier, l'apprentissage des leçons devient vite compliqué.
À titre professionnel :
À titre personnel :